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| Drame à Allinges | |
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**Sonia** Staff - Fondatrice
Nombre de messages : 2835 Age : 46 Localisation : Bientôt le boulot??! Emploi/loisirs : PNC en stand-by Humeur : Estivale!! Date d'inscription : 18/10/2007
| Sujet: Drame à Allinges Mer 4 Juin 2008 - 10:00 | |
| Allinges : le chauffeur en garde à vue
L'arrière du bus a été percuté par le TER sur le passage à niveau. Le chauffeur du car percuté par un TER a affirmé à son employeur qu'il n'avait pas franchi le passage à niveau «quand les voyants étaient au rouge». » Le chauffeur de car mis en cause
» Les 364 passages à niveau dangereux sont supprimés au compte-goutte
L'enquête sur le drame de la collision de Mésinges, lundi, entre un car scolaire et un TER, se poursuit sur le terrain. Le chauffeur du bus a été placé en garde à vue mardi matin. Les enquêteurs s'interrogent sur sa responsabilité dans l'accident, qui a couté la vie à sept enfants et blessé vingt-sept personnes. D'après les premiers témoignages, l'homme, qui emmenait les collégiens à la cité médiévale d'Yvoire et au château d'Allinges, dans le cadre d'une sortie en classe d'histoire et géographie, se serait engagé imprudemment sur le passage à niveau alors que la signalisation automatique, clignotant au rouge, indiquait l'arrivée imminente d'un convoi et que les deux demi-barrières interdisant le passage allaient se rabaisser.
Or le chauffeur aurait assuré à son employeur -qu'il a vu lundi après l'accident- qu'il n'avait pas franchi le passage à niveau «quand les voyants étaient au rouge». Gilbert Froissard, président de la compagnie des bus Philippe, assure que ce chauffeur est «une personne d'expérience», ayant «20 ans d'ancienneté» dans le métier. «Il s'agit de notre chauffeur le plus prudent», doté d'une «grande conscience professionnelle», fort «apprécié» par les clients et qui «ne buvait pas d'alcool». «Il est tout à fait ponctuel, aimable, c'est un exemple pour beaucoup d'autres conducteurs», a ajouté Gilbert Frossard, évoquant «l'état de choc» de son employé après l'accident.
La SNCF souligne que, d'après les écrans de contrôle de ce passage à niveau, qui n'était pas classé comme dangereux, tout aurait fonctionné normalement jusqu'au moment de l'accident. Elle a dépêché des experts pour analyser les bris du passage à niveau tandis que la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative et d'une autre, judiciaire, confiée à la gendarmerie. L'enquête devra déterminer si le chauffeur a vu le feu rouge ou si le feu a commencé à clignoter, une fois le bus engagé. Le passage à niveau est en effet situé au bas d'une descente dans un virage qui remonte sur la route.
«Pas de certitudes» Cependant, souligne le procureur de Thonon, Hervé Robin, «au stade actuel de l'enquête, on ne sait pas si la responsabilité du chauffeur peut être évoquée. Nous ne disposons de certitude ni dans un sens, ni dans un autre».
Le président Nicolas Sarkozy s'est recueilli mardi matin à Allinges pendant une vingtaine de minutes avec les proches des enfants tués dans la collision de lundi entre un car scolaire et un TER. Arrivé en voiture depuis Genève et accompagné de Xavier Darcos, ministre de l'Education, Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale et député-maire d'Annecy-le-Vieux, le président de la République s'est rendu dans la chapelle ardente ornée de fleurs blanches de la ville où ont été disposés six des sept cercueils des victimes. Le septième enfant est en effet décédé dans un hôpital de Genève.
Le chef de l'Etat, escorté des deux ministres a ensuite pénétré brièvement dans la mairie d'Allinges, jouxtant l'église, pour s'entretenir avec le principal du collège de Margencel, où étaient scolarisés les enfants et les cinq enseignants rescapés. Nicolas Sarkozy, qui devait ensuite se rendre le sommet de l'organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), en est ressorti une dizaine de minutes plus tard sans faire aucune déclaration et est remonté dans sa voiture.
La catastrophe de Mésinges est le plus grave accident de transport d'enfants depuis la tragédie de Beaune (Côte-d'Or), où deux bus s'étaient télescopés le 31 juillet 1982, avant de s'embraser. Le bilan alors avait été de 53 morts, dont 44 filles et garçons partis en colonie.
Source:Le Figaro | |
| | | **Sonia** Staff - Fondatrice
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| Sujet: Re: Drame à Allinges Ven 18 Juil 2008 - 11:03 | |
| Suicide d'un professeur après le drame d'Allinges
L'enseignant qui avait organisé la sortie scolaire ne s'était pas remis dela mort des sept collégiens.
Un mois et demi après l'accident d'un car scolaire au passage à niveau d'Allinges (Haute-Savoie), le professeur d'histoire-géographie à l'origine de la sortie pédagogique a mis fin à ses jours. Cet enseignant marié et père de deux enfants, âgé de 45 ans, a été retrouvé jeudi matin pendu à un arbre dans un bois à Fessy, non loin de chez lui. Sa disparition avait été signalée la veille à la gendarmerie.
«Il était très affecté par cet accident ; il avait un sentiment de culpabilité», a indiqué jeudi Michel Leleu, inspecteur d'académie adjoint. Sept élèves de 5e étaient morts, le 2 juin, dans la collision de leur bus avec un train reliant Évian-les-Bains à Genève. Trois adolescents avaient été grièvement blessés. Après une visite au château d'Allinges, les deux classes de 5e se rendaient ce jour-là à la cité médiévale d'Yvoire, sur les bords du lac Léman.
Enseignant «aguerri» et «aimé de ses élèves», Eric Jandin était en poste depuis deux ans au collège de Margencel. «C'était un homme très solide avant le drame, mais il ne s'en est jamais remis. Depuis, on le sentait fragile, témoigne Patrick Bermont, le principal du collège. Il était très entouré par ses collègues et avait un suivi psychologique. Malheureusement, cela n'a pas suffi…»
Jeudi, Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, a adressé ses condoléances à l'épouse du professeur d'histoire-géographie. Apprenant le suicide de leur collègue, les professeurs encore présents, mais aussi quelques élèves du collège se sont spontanément rendus dans l'établissement scolaire pour proposer leur aide.
«Nouveau traumatisme»
«Compte tenu de ce nouveau traumatisme, nous allons voir si des mesures d'accompagnement sont nécessaires à la rentrée scolaire», indique le principal, précisant que la communauté éducative tout entière, mais aussi les 500 élèves du collège avaient déjà été très meurtris par l'accident.
Le 5 juin, près de 4 000 personnes avaient du reste assisté à la cérémonie rendue en hommage à Tom, Léa, Fanny, Yannis, Natacha, Timothé et Benoît, les sept adolescents disparus. Le premier ministre François Fillon et le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer étaient présents.
Très ému, le conseiller principal d'éducation, également accompagnateur des enfants dans le car, avait alors évoqué chacun des adolescents, tandis que le principal se rappelait de la joie des élèves, ce matin-là dans le hall, juste avant de monter dans le car pour leur journée pédagogique.
Le chauffeur de l'autocar, mis en examen pour «homicides et blessures involontaires», a été remis en liberté le 7 juillet dernier. Il nie avoir grillé le feu clignotant annonçant l'arrivée du train.
Source: Le Figaro | |
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