Crash - Les boîtes noires de l'A320 localisées
Deux corps ont jusqu'à présent été repêchés quelques heures après le crash au large du Canet-en-Roussillon. Les cinq autres victimes sont activement recherchées.
La carcasse de l'avion se trouve à 3,5 milles du rivage (environ 7 km).
De nouvelles recherches, avec des plongeurs de la gendarmerie, ont repris samedi matin pour retrouver les corps de cinq disparus et les boîtes noires. Car les boîtes noires de l'Airbus A320 d'Air New Zealand, qui s'est abîmé en Méditerranée jeudi avec sept personnes à bord, ont été localisées, a annoncé vendredi le procureur-adjoint de Perpignan. Ce qui a permis "une localisation plus précise de l'épave", a-t-il expliqué, ajoutant, sans autre détail, que des plongeurs avaient pu effectuer une plongée vendredi, malgré le mauvais temps, sur les lieux du crash, à 3,5 milles du rivage (environ 7 km), au large de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales).
"La priorité est de récupérer les corps, de faire des comparaisons d'ADN pour identifier les victimes et les remettre à leurs familles", a encore dit le procureur-adjoint, qui a annoncé dans la matinée l'ouverture d'une information judiciaire "très rapidement" qui sera confiée à deux juges d'instruction.
"Avion récent"
Deux corps ont jusqu'à présent été repêchés, jeudi, quelques heures après le crash. Les cinq autres victimes étaient activement recherchées par les équipes de secours. Interrompues à la nuit tombée, les recherches devaient reprendre samedi matin. Nombre de débris, flottant au gré des courants, ont été poussés vers le sud-est en direction des côtes espagnoles, à une trentaine de km du lieu de la catastrophe. L'Airbus A320 s'est abîmé en mer jeudi à 16h46 pour des raisons encore indéterminées.
L'accident s'est produit alors que l'appareil approchait de l'aérodrome de Perpignan, où il avait effectué des travaux de maintenance, avant de se rendre à Francfort (Allemagne). "Il semble que l'avion ait effectué un virage qui n'était pas prévu dans la procédure et ait effectué une brutale montée", a indiqué le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, lors d'une visite à Perpignan dans la matinée. Le ministre a toutefois indiqué qu'il n'y avait pas eu d'appel de détresse. Le ministre a souligné qu'il s'agissait d'un "avion récent", sorti en juillet 2005 des usines d'Airbus à Toulouse et ayant 7.000 heures de vol. Des techniciens du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) et d'Airbus sont arrivés vendredi à Perpignan pour les besoins de l'enquête.
Source: LCI